En 1925, à la rue de Mons 40, 6000 Charleroi, Fernand Jacquet eut l'idée de récolter des déchets de zinc et de les transformer en lingots.
A l'époque, les galvanisations dans la région de Charleroi étaient nombreuses et consommatrices de zinc métallique. Pour effectuer cette transformation, il vida une marmite à frites, et la remplit de déchets de zinc. Après avoir produit son premier lingot, il alla le vendre dans une galvanisation.
Il se rendit compte que ce projet pouvait lui faire gagner son pain.
Après avoir été confronté au refus des autorités communales et autres, il fut enfin autorisé et cela grâce à un arrêté royal daté du 8 décembre 1927, à construire le premier four de fusion d'une contenance de 300 kg.
En même temps, il se lança dans la récupération des métaux non ferreux, récupération des batteries au plomb et dans la fabrication de soudure d'étain.
En 1945, son fils Adelin Jacquet reprit la succession de la petite entreprise.
En 1954, le fils d'Adelin, André Jacquet décida de continuer l'entreprise et de l'agrandir.
C'est ainsi qu'en 1960, il décida de transformer l'entreprise personnelle en dénomination de S.P.R.L Fonderie Jacquet.
En 1973 et 1974, ses fils Philippe et Eric décidèrent de prêter main forte à leur père André. C'est ainsi qu'ils devinrent associés.
En 1981, ayant constaté l'impossibilité d'expansion à Charleroi, l'entreprise déménagea pour aller s'implanter sur le site actuel de Gosselies.
Le 16 juin 1999, Eric fut victime d'un grave accident de travail, bloqué dans un fauteuil roulant, il continue d'effectuer son travail commencé en 1974.
En 2001, Elvis, un des fils d'Eric décida de s'unir à l'équipe. Les deux autres fils d'Eric vont probablement rejoindre leur frère dans le futur.
La relève semble donc être assurée.
Ci-dessus, nous n'avons pas parlé des épouses, mais nous devons les remercier toutes, car sans elles, jamais les hommes n'auraient étés ce qu'ils sont devenus et n'auraient pu accomplir un tel travail.
A l'heure actuelle, la production de lingots de zinc, ainsi que les matières premières récoltées sont expédiées en Belgique et dans divers pays.
Notre projet est de continuer le travail commencé en 1925, de le moderniser, et de promouvoir l'emploi dans notre région.